
Moi, la Callas, je ne l’imagine qu’en noir et blanc, dans l’écrin flamboyant d’une tunique froissée.
Trois nouvelles autour de Siegfried, Mélisande, la Callas, dans un décor de carton-pâte, démontent l’inextricable machinerie de l’opéra, au profit d’un charme miniature : pas de lustres ni de voix imposantes, seules la mélancolie des destins tragiques et la subtilité des émotions, irriguent la nuance d’un entre-deux mondes revisité.
Le charme isotherme agit àtempérature constante, du pays des dragons aux coulisses de la Scala.